Les Celliers d’Orfée

Les Celliers d’Orfée

A la différence des Romains, qui s’attribuaient volontiers les bienfaits des peuples conquis, les Grecs exploitaient autant que possible l’immensité du monde. Ils en ont fait la scène de la mythologie, berceau de l’imaginaire – et donc du rêve. Un onirisme exalté par la redécouverte, dans des tombes macédoniennes, d’inscriptions dont la portée ésotérique nous échapperait encore en partie.

Orphée, héros thrace démembré par les ménades (camarades de jeu de Dionysos), aurait retrouvé vie et intégrité grâce aux muses. Son histoire – et son fol amour pour Eurydice – se prêtait à la célébration de cultes.

La cuvée Orfée des Celliers éponymes se déguste à l’écoute de la grande musique de l’Orfeo negro, adaptation brésilienne du grand opéra baroque.

Ainsi paré, on retrouve un goût d’insolite (le nez donne une touche d’exotisme), la fermeté d’un fruit en pleine ascension de maturité : un cocktail envoûtant, porteur d’une déclaration d’allégeance à la fidélité en amitié, une dimension de l’amour relevant parfois du mystère.